Trois stations d’épurations traitaient les eaux usées collectées dans le réseau d'assainissement des communes de Sommières, Villevieille, Boisseron et Saussines.
Les eaux usées de Sommières et Villevieille étaient traitées par la même station d’épuration construite en 1979, d’une capacité d’épuration de 6000 EH (Équivalent Habitants), implantée sur la commune de Sommières en bordure du Vidourle.
La commune de Boisseron disposait d’une station d’épuration de 1800 EH construite en 1994 située à proximité du Vidourle.
La commune de Saussines possèdait une station d’épuration de 750 EH construite en 1983 implantée dans la zone inondable du Ribansol et de la Bénovie.
Plusieurs raisons imposaient le renouvellement ou la réhabilitation de ces stations :
De nouveaux investissements étaient nécessaires pour améliorer le fonctionnement de leur système d’assainissement, les quatre communes sont convenues d’un projet communautaire de construction d’une nouvelle station d’épuration, mutualisant ainsi les coûts d’investissement et de fonctionnement et ramenant ainsi à un seul point de rejet les eaux traitées, au lieu de trois actuellement.
Ce projet a été étudié par le personnel technique du SIA Vidourle et Bénovie, secondé pour la maîtrise d’œuvre par la société GAXIEU.
Pour satisfaire aux besoins d’une population à l’horizon 2030, la nouvelle station a été calibrée à 17 000 EH.
Dans le cadre des schémas directeurs d’assainissement des quatre collectivités, des travaux de réhabilitation des réseaux d’assainissement ont été réalisés, notamment pour limiter l’intrusion d’eaux parasites.
La nouvelle STEP est située sur le territoire de la commune de Sommières, au lieu-dit : « Les Roquets ».
Ce choix d’implantation, difficile à déterminer, a fait l’objet de plusieurs études prospectives et géologiques. Le site a été finalisé après l’avis sanitaire favorable, donné par un hydrogéologue agréé.
Le projet s’engage dans un programme de travaux respectueux de l’environnement, de la faune et de la flore. La future station permet notamment de traiter l’azote et le phosphore, paramètre aggravant les phénomènes d’eutrophisation constatés sur le Vidourle en période estivale.
Du 18 juin 2012 au 20 juillet 2012, deux enquêtes publiques conjointes de déclaration d’utilité publique, et autorisation au titre du code de l’environnement relatives à la réalisation d’une station d’épuration ont eu lieu.
En date du 10 août 2012, le Commissaire enquêteur a émis un avis favorable, avec toutefois deux recommandations :
La mise en service de la station est effective depuis le 25 janvier 2016.
Son fonctionnement est très satisfaisant.